», L'Osvag, le service de propagande du gouvernement de Dénikine, fait courir de nombreuses rumeurs pendant la guerre sur l'existence de complots juifs. Selon Serge Wolikow, « la guerre civile forme le Parti et fabrique une politique identifiée à la révolution sans être celle qui avait été rêvée. Les pertes humaines et matérielles Le monde, et surtout l’Europe, sort profondément transformé de la Première Guerre mondiale. nécessaire]. Sous l'impulsion de Felix Dzerjinski, la Tcheka gonfle ses effectifs et, en dehors de toute légalité, donne la chasse aux opposants réels ou supposés, aux suspects, aux récalcitrants, ou encore aux marginaux. Le nombre de civils disparus au cours des hostilités est relativement limité : on compte quelques milliers d’habitants disparus sous les bombardements ou tués par les troupes d’occupation. À l'instauration du « samedi communiste » travaillé « volontairement » s'ajoutent le rétablissement du livret ouvrier, l'interdiction et la répression brutale des grèves, la déportation des meneurs emprisonnés, le recours aux lock-out, la militarisation du travail, l'instauration d'un travail obligatoire[18]. Le réseau de transports est disloqué. La présence de ces obus dans l'environnement génère également une pollution des sols[4],[5]. Spartakistes (Allemagne) 25 euros. En mai 1918, tout le long de à ligne du Transsibérien, les légions tchécoslovaques, fortes de 20 000 hommes, s'emparaient de plusieurs villes. Les historiens ne s’accordent pas sur le nombre de morts, évalué entre 8 et 20 millions, mais la saignée est énorme, bien supérieure à celle de la guerre mondiale. Exposé de 16 pages en histoire contemporaine : XIXe, XXe et XXIe : La guerre civile russe (1917-1921). Ils ont aussi bénéficié de nombreuses sympathies dans les classes populaires et les forces de gauche d'Occident : ainsi la révolte de la flotte française de la mer Noire conduite entre autres par André Marty et Charles Tillon (mars 1919) a joué un rôle important dans l'abandon de l'intervention française. Début mai 1918, on compte 64 camps de concentration comprenant 81 000 prisonniers (soit 6 % de la population adulte finlandaise), essentiellement répartis au sud du pays. Plus loin dans le temps, les bolcheviks se souviennent de l'écrasement impitoyable de la Commune de Paris vaincue, lors de la « Semaine sanglante ». Mais c'est surtout dans les mois qui suivent et notamment à l'été 1918 que la guerre civile démarre vraiment. Lénine n'a-t-il pas esquissé un pas de danse dans la neige au Kremlin, lorsqu'il s'est aperçu que son gouvernement venait de dépasser d'un jour la durée de la Commune ?[réf. Leur activité consiste particulièrement à obtenir des subsides pour les armées blanches. On assiste à des cas de cannibalisme. L'armistice de Rethondes prévoit par ailleurs l'annulation du désastreux traité de Brest-Litovsk que le gouvernement bolchevique a dû conclure en mars 1918. De décembre 1917 à novembre 1918, les banques sont nationalisées ainsi que les chemins de fer, les moyens de transport et les industries de plus de 500 000 roubles de capital ; la propriété foncière est abolie, sans indemnités. Toutefois, seuls les camps bolcheviques ne disparaissent pas avec la fin du conflit, le système concentrationnaire devenant permanent, bien que sa population connaisse une diminution sensible dans la première moitié des années 1920[13]. Leur programme exige des élections libres, une constituante, le retour des libertés fondamentales, la fin de la police politique, le retour au marché libre. Leurs projets préfigurent en partie les fascismes européens[4]. Les réquisitions forcées sont accomplies au prix d'exactions indescriptibles, qui révoltent la paysannerie. Histoire de la révolution russe - 38. Des « armées vertes » formées de réfractaires à l'enrôlement se forment dans les forêts et les campagnes, et se battent tour à tour ou simultanément contre les deux armées. Alors les blancs furent débordés et leurs dernières troupes évacuées vers Constantinople en novembre 1920. [...] Nous reçûmes dans un centre d’accueil de minimes rations de pain noir et de poisson sec. L'Opposition ouvrière d'Alexandra Kollontaï et Alexandre Chliapnikov, qui critiquait les méthodes du « communisme de guerre », est ainsi défaite et obligée de s'incliner. Les conciliateurs agitaient ce spectre jusqu'au dernier moment pour condamner toute rupture franche avec la bourgeoisie. Elle avait déjà conduit à la révolution de février 1917. La terreur est un moyen auxiliaire dans le combat ; le facteur décisif, c’est l’enthousiasme. Youdenitch était aux portes de Petrograd, Koltchak arrivait de Sibérie et Denikine d’Ukraine. La gestion de la crise par Lénine suscitera de lourdes controverses. Le Comité central du parti bolchevique, alors favorable à un procès public du dernier des Romanov, envoie à Iekaterinbourg Golechtchekine, « un bolchevique parfaitement sûr »[14], pour ramener Nicolas II et sa famille à Moscou et organiser le procès. Face aux dangers des forces contre-révolutionnaires, les bolchéviks ont estimé que la seule voie de salut était dans le renforcement de la coordination et donc de la centralisation du commandement, dans une spécialisation des soldats (armée de métier) et des cadres (utilisation d'anciens officiers, surveillés par des commissaires politiques), et dans l'instauration d'une forte discipline. Guerre intérieure, civile et extérieure se sont combinées pour provoquer des pertes démographiques considérables, en maintenant des seuils de violence étatique et extra-étatique sans précédent. Puis l'Armée rouge défait une à une les armées blanches en commençant par Ioudenitch qui échoue dans sa marche sur Pétrograd en octobre 1919, puis presque simultanément à la mi-novembre Koltchak et Denikine. À côté des différents camps, de nombreux chefs de guerre et aventuriers profitent de l'effondrement de l'autorité en Russie pour piller, massacrer et s'autoproclamer dirigeants de territoires plus ou moins vastes. Ces mesures expliquent à elles seules la mobilisation des grandes sociétés industrielles et bancaires (russes et occidentales) pour combattre le nouveau régime. Les conséquences dues à la prise du pouvoir par l'Armée Rouge sur les conditions et le niveau de vie de la population 28 7. "Terreur rouge", la genèse de la violence en Union soviétique En 1918, le gouvernement bolchevik a lancé une campagne de détentions et d'exécutions de masse destinée à réduire au silence ses ennemis politiques et, ce faisant, a ouvert la voie à des décennies de violence en URSS. Le 13 novembre, le grand Quartier général (stavka) de l’armée russe annonce marcher sur Petrograd « afin d’y rétablir l’ordre Â». Selon Marc Ferro, les bolcheviks n'ont souvent fait qu'assumer ou encourager des violences sociales spontanées, afin de les récupérer ou de donner l'impression qu'ils contrôlaient la situation. De même, à Oufa, en septembre, un front anti-bolchevik unifié avait formé un gouvernement provisoire et un directoire siégeant à Omsk. Même le bref gouvernement SR de Samara, souvent considéré comme l'un des belligérants les plus modérés, utilisa lui aussi ce type de mesure. On a aussi nationalisé tous les théâtres, l'industrie du cinéma, celle de la photographie. Trotski disait : « Ce n’est pas par la terreur que l’on fait des armées (...). Dépendance au tourisme. Les conséquences de la guerre sur la population de l'Empire russe Le bilan de la guerre Une fois la guerre civile achevée, la Russie en sort ruinée, épuisée et affamée par ces quatre ans et demi de guerre civile. Dans les villes et régions où les bolcheviks peuvent compter sur de fortes concentrations ouvrières (Ivanovo, Kostroma, centre miniers de l'Oural), ils ont généralement déjà le contrôle ; dans d'autres régions, ils doivent composer avec diverses forces de gauche et triomphent parfois au terme d'une confrontation armée assez brève (Kazan, Samara, Saratov, Nijni Novgorod, etc.) Vladimir Poutine, président du gouvernement russe de 2008 à 2012, puis président de la Russie depuis 2012. La guerre civile russe a débuté en 1917, à la suite de la Révolution russe durant laquelle les bolcheviks renversèrent le régime tsariste. 1917 : Entrée en guerre des. Plutôt habitué des biographies des grands hommes soviétiques (Lenin, Stalin, Trockij, Berija), l’auteur propose ici une grande fresque introductive à ce nouveau Temps des troubles. Dans les espaces russe et soviétique, la société a été marquée plus profondément que nulle part ailleurs par la guerre dans la première moitié du XXe siècle. Lénine écrivait en septembre que « seule la transmission immédiate de tout le pouvoir aux soviets rendrait la guerre civile impossible en Russie Â»[2]. Plus généralement, tous les camps en lutte utiliseront, à des degrés divers, les mêmes méthodes de répression (beaucoup étant issues du tsarisme ou de la Grande guerre) : internement des adversaires militaires et politiques dans des camps, prises d'otages (le premier décret des otages est ainsi promulgué non pas par les bolcheviks en janvier 1919, mais par le général Niessel, un an plus tôt, peu après la révolution d'octobre, commandant de la mission militaire française en Russie[15]), exécutions sommaires. Elle a officiellement été déclarée le 5 septembre 1918 par le biais d’une résolution spéciale adoptée par les chefs de file révolutionnaires. En juin 1918, à Samara, un comité formé d'ex-Constituants (Komuch), avait proposé un programme réformiste et démocratique. Mais ce serait là un changement émanant de l’intérieur – changement qui peut-être ne serait pas très grand – et qui ne ferait sans doute pas grand-chose pour modifier le système économique. Léon Trotski prend énergiquement la direction de l'Armée rouge, fondée dès le 23 février 1918 : de près d'un million d'hommes à la fin de l'année 1918, elle en compte plus de 5 millions deux années plus tard, volontaires ou conscrits. De nombreux autres encore sont chassés des villes par la faim, et retournent à la campagne[26]. Le surnom a principalement été utilisé pour la Makhnovtchina, même si celle-ci est aussi souvent rattachée aux armées vertes du fait de sa base paysanne. À la fin de 1919, il est devenu évident pour presque tout le monde en Russie que les bolcheviks avaient gagné la guerre civile. Des jeunes femmes en bandeau rouge et des jeunes agitateurs à lunettes nous résumaient l’état des choses: “famine, typhus et contre révolution partout”. Les tentatives d'émancipation de minorités nationales, l'action des « armées vertes » paysannes (hostiles à la fois aux bolcheviks et aux Blancs), la défense de projets de société concurrents (Makhnovchtchina anarchiste en Ukraine), l'intervention étrangère, les multiples règlements de compte et les déchaînements de violence spontanés n'ont pu qu'ajouter aux troubles[3]. L'idée de Lénine et Trotsky n'était pas d'instaurer un régime socialiste dans la seule Russie, mais que l'extension de la révolution aux pays industriellement avancés, comme l'Allemagne était le seul moyen de sauver la révolution. guerre civile russe bilan humain. Moscou doit s'incliner par traité, et reconnaître la perte d'un important territoire. Les forces russes opposées au gouvernement soviétique (Blancs, socialistes modérés) et les puissances étrangères (Japon, France, Royaume-Uni, légion tchèque) interviennent et réduisent drastiquement le territoire contrôlé par les bolcheviks. La classe ouvrière et sa politique soviétique, De l'inventeur du “décret des otages”, https://wikirouge.net/wr/index.php?title=Guerre_civile_russe&oldid=2833762, l’Angleterre se réserve les provinces baltes et le Caucase (surtout son pétrole). De même, à Oufa, en septembre, un front anti-bolchevik unifié avait formé un gouvernement provisoire et un directoire siégeant à Omsk. ». ; dans les bourgs et les régions agricoles, où les bolcheviks sont très minoritaires (Koursk, Voronej, Orel, dans les villes de Sibérie, etc. Il était alors, de façon confuse, dans le camp pro-bolchévik. Aucune des armées ne tient à laisser derrière elle des éléments suspects ou dangereux. ), la prise de pouvoir entraîne souvent des conflits sanglants[6]. La guerre civile russe n'oppose pas simplement les révolutionnaires bolcheviks aux « Blancs » monarchistes partisans du retour à l'ancien régime tsariste. Mais l'extrême-droite a vite le dessus sur eux : Koltchak renverse ce directoire dès novembre 1918, et prend le titre de « régent suprême de Russie Â». Sur le plan économique, la guerre civile a engendré la politique du « communisme de guerre Â». de l’anglais par M. Pouteau, Éditions de Minuit, Paris, 1974, p. 139. Ce document a été mis à jour le 11/11/2014 Bilan de la Première Guerre mondiale. Comme le déclara Winston Churchill, certes anti-bolchevik particulièrement virulent même au regard des critères de l'époque, « le bolchevisme doit être étranglé dans son berceau ». Mais une grave désobéissance de Staline met l'Armée rouge en vulnérabilité stratégique. Les offensives fleur au fusil déclenchées par l’état-major français contre les lignes allemandes dès aout 1914 ont, en moins d’un an de guerre, envoyé à la mort près de 600 000 soldats français. La position des mencheviks, les hésitations des bolcheviks en 1917 s'expliquent par le caractère proprement médiéval de la situation politique en Russie à cette époque : – dictature de la bureaucratie nobiliaire, de la police, de l'armée et de l'Église orthodoxe ; – soumission de la famil… Dès les lendemains d'octobre 1917, les bolcheviks n'ont pas hésité non plus à mettre sous séquestre les avoirs privés détenus dans les coffres-forts des banques, ou à collectiviser les vastes appartements bourgeois ou nobles, dont les anciens propriétaires sont souvent expulsés voire réduits à la rue. Le 18 novembre, l’état-major doit fuir dans le sud, le généralissime Doukhonine étant massacré par ses propres soldats. » Il ajoute « Croyez-en un soldat de la guerre : aucune bataille n’a jamais été gagnée par la terreur. Les armées blanches représentent un type de force qui est à la charnière entre les réactionnaires d'avant 1914 et les fascismes des années 1920 et 1930, par exemple en ce qui concerne l’utilisation idéologique de l’antisémitisme. La production industrielle s'est effondrée[23]. Mais Quatre Grands-Ducs Romanov (quinquagénaires comme le tsar) détenus depuis juillet 1918 à Petrograd sont en quelque sorte fin janvier 1919, sur demande de Zinoviev (qui en 1920 clame l'exécution de Nicolas II et dément le massacre de sa famille), victimes de la premiere loi des otages. D'autres s'enfuient pour être internés en Finlande dans des conditions déplorables. « La guerre a tué environ 13 millions d’hommes (y compris les morts de la guerre civile russe qui succéda à la révolution d’octobre 1917). Il proclama le rétablissement des libertés d'expression, de réunion et de la presse, mais les prisons de Samara furent bientôt pleines de bolcheviks. Kautsky reproche au pouvoir bolchevique d'être une dictature plus blanquiste que marxiste, dont il estime la politique arbitraire et anti-démocratique. Le bilan humain La première guerre mondiale aura fait 10 millions de morts en Europe, dont 1.4 million en France et 2 millions en Allemagne. Début juillet 1918, l'armée de Koltchak s'approche dangereusement de Iekaterinbourg, où sont enfermés Nicolas II et sa famille. Même les masses ouvrières ou juives ne manifestent aucune intention d'aider l'Armée rouge. Elles étaient fortes de 30 000 hommes, puis bientôt de 70 000 hommes, épaulés par de petits contingents anglo-franco-américains. Fin 1921, il ne restera plus que 900 emprisonnés politiques. Du côté des Alliés, on considère non seulement que la Russie a trahi son camp, mais aussi qu'elle est dans un tel chaos que le moment est propice pour la dépecer. En 1920, ces ouvriers étaient devenus officiers de l’Armée Rouge et de la Tcheka ou fonctionnaires. Comme le souligne Trotski : "Ou bien Kornilov, ou bien Lénine" - c'est ainsi que Milioukov posait l'alternative. Les pertes humaines (rapportées au nombre d’hommes actifs) France 10,5%. Par ailleurs, des trains de propagande ont sillonné tout le pays pour assurer l'éducation révolutionnaire des masses, également offerte aux innombrables conscrits et volontaires de l'Armée rouge. Arrivés à 20 km de la capitale, les cosaques se heurtent à leur tour aux gardes rouges et subissent de lourdes pertes. L'Armée rouge est la seule véritable armée unifiée durant la guerre civile. La Guerre civile russe, successive à la Révolution d’Octobre a duré exactement cinq ans, du 29 octobre 1917 au 25 octobre 1922. Les bolcheviks ont bénéficié de leur organisation supérieure et de leur discipline. Entre 1918 et 1921-1922, se met en place un État révolutionnaire : la guerre civile est en même temps perçue comme la poursuite de la révolution, Première expansion : novembre 1917 – mars 1918, La réaction russe et internationale met le nouveau pouvoir soviétique en danger : avril 1918 – septembre 1918, Consolidation de la République soviétique : septembre 1918 – octobre 1919, Avance générale soviétique : octobre 1919 – août 1920, Consolidation définitive du régime et du territoire soviétique : août 1920 – juin 1923, De la fondation de l’Armée rouge à la victoire des bolcheviks, Victoire et crise du « communisme de guerre », La révolte de Kronstadt et la NEP (mars 1921). L'aviation britannique les utilise le 27 août 1919 sur le village de Iemtsa dans la région de Arkhangelsk. Les pertes humaines (rapportées au nombre d’hommes actifs) France 10,5%. On dit souvent que cette guerre civile a commencé en 1918, mais des combats acharnés ont commencé en 1917. Environ 30 % des officiers tsaristes auraient choisi l'Armée rouge, par intérêt, par patriotisme ou… par souci de l'ordre[9]. Elle comptait des centaines de milliers de militants politiques, d’ouvriers, de petits paysans, de jeunes absolument déterminés à chasser le tsarisme, à instaurer une société meilleure. La guerre civile russe, successive à la Révolution d’Octobre a duré exactement cinq ans, du 29 octobre 1917 au 25 octobre 1922. Sous pression du Japon, le pouvoir bolchévik fera exécuter Triapitsyn. Au-delà de la narration des combats militaires et politiques menés par une multiplicité d’acteurs, Jean-Jacques Marie reprend (et discute) l’inventaire dressé par les « blancs » quant aux raisons de leur défaite. Manière de voir, en kiosques. », Parmi les paysans la haine de la noblesse était également très puissante. » Et Trotski souligne plus loin que son appel « ne s’adresse pas seulement aux simples soldats, mais aussi aux officiers Â». Scientia Militaria, South African Journal of Military Studies, Vol 15, Nr 4, 1985, « Ce qui s'écroule en 1917, c'est aussi l'État. Anglais et Français arment le général tsariste Denikine, les Allemands la division cosaque de Krasnov. » De même un banquier : « En Russie éclate un incendie à côté duquel la révolte de Pougatchev, les jacqueries, 1793 apparaîtront comme des troubles insignifiants. Simultanément, le Xe congrès du Parti instaure aussi le centralisme démocratique, qui supprime le droit de tendance. ; dans les bourgs et les régions agricoles, où les bolcheviks sont très minoritaires (Koursk, Voronej, Orel, dans les villes de Sibérie, etc. Autriche-Hongrie 9,5%. Or la seule discipline n'est pas inébranlable, surtout vis-à-vis d’officiers issus du tsarisme qui conservaient toutes leur attitude de privilégiés, par exemple dans les troupes de Koltchak. Mais les Polonais, qui viennent juste de retrouver leur indépendance après un siècle et demi d'occupation étrangère, font bloc contre un envahisseur qu'ils voient d'abord comme russe avant de le voir comme révolutionnaire. La haine du régime tyrannique des tsars dans les classes populaires russes était également très forte. Fondée dès le 23 février 1918, elle comporte près d'un million d'hommes à la fin de l'année 1918, et plus de 5 millions deux années plus tard, volontaires ou conscrits. Les pogroms antisémites que perpètrent ou laissent perpétrer les généraux blancs font plusieurs centaines de milliers de victimes et constituent les pires massacres anti-juifs jamais perpétrés avant la Shoah. Dans les siècles passés, la Russie avait déjà connu des soulèvements populaires immenses (Razine, Pougatchev...) terminés par des exécutions par milliers. Sillonnant le pays à bord de son train blindé devenu vite légendaire, Trotski va d'un front à l'autre redresser la situation militaire, organiser les troupes et galvaniser les énergies. De janvier 1919 à janvier 1920, un blocus total décidé par les puissances étrangères frappe la Russie tout entière. Lloyd Georges, Premier Ministre anglais, annonçait non seulement que l’intervention britannique était finie, mais que les révoltes sur le Clyde et au sud du Pays de Galle alarmaient l’Etat sur le front intérieur: « si une opération militaire était entreprise contre les bolcheviks, l’Angleterre deviendrait bolchevique et il se constituerait un soviet à Londres. Read La guerre civile russe - 1917-1922 book reviews & author details and more at Amazon.in. Réparations de guerre. Plus globalement, l'arriération du pays maintenait au quotidien des masses analphabètes et opprimées dans une grossièreté et une brutalité de mœurs régulièrement déplorées par les voyageurs ou les élites réformatrices. Début juin 1918, les camps sont regroupés en 26 lieux de détention puis progressivement démantelés, si bien qu'en décembre, il ne reste plus que 6 100 prisonniers, considérés comme les plus dangereux. Ils tinrent jusqu'à ce que les anarchistes ukrainiens et l'Armée rouge, qui avait participé à la guerre contre la Pologne, débarquent. Le prochain mois de juillet, nous saluerons la victoire de la République internationale des Soviets et cette victoire sera irréversible et totale Â»[9]. Les Armées vertes, essentiellement rurales, combattaient à la fois l’Armée rouge et les armées blanches, refusaient les réquisitions et la conscription. L'armée rouge était composée de bolcheviks (communistes) ayant pour but de renverser complètement les tsars et le tsarisme. Les rouges étaient prêts à donner leur vie pour le monde des soviets, pour un monde sans mendiants et sans infirmes. Compre online Histoire de la guerre civile russe: 1917-1922, de Marie, Jean-Jacques na Amazon. ». Amazon.in - Buy La guerre civile russe - 1917-1922 book online at best prices in india on Amazon.in. La guerre a vu en effet les autres formations révolutionnaires (mencheviks, SR, anarchistes, députés de l'ex-Constituante) se battre également contre les bolcheviks, parfois de façon autonome, parfois au prix d'une collusion avec les généraux blancs. Cependant, la masse des soldats passe peu à peu aux bolcheviks, arrêtant les officiers.
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