Le RN veut étendre la loi de 2004 sur le port du voile à l'école «à l’intégralité de l’espace public», une loi à laquelle le FN et Marine Le Pen étaient opposés Libération du 23 octobre 1989 consacrera 4 pages à ce dossier et titrera en une : « Un déferlement de prises de positions a marqué ce week-end, à propos du port des foulards coraniques dans les écoles publiques. Le RN veut étendre la loi de 2004 sur le port du voile à l'école «à l’intégralité de l’espace public». ÉCLAIRAGE - La loi du 15 mars 2004 sur le port des tenues et signes liés à une appartenance religieuse n'interdit pas le voile dans l'enseignement supérieur. Le port du voile romprait pour lui avec le modèle d'intégration français qui imitait le principe romain enjoignant : « A Rome, fais comme les Romains »[35]. Cela n'est cependant pas devenu une obligation de la religion chrétienne, et le port du voile a varié considérablement selon les époques et les lieux dans les régions de tradition chrétienne. Le démographe Emmanuel Todd a avancé une explication sociologique à la controverse du voile en examinant les structures familiales traditionnelles en France et dans les pays d'origine des musulmans français. En décembre, le ministre publie une circulaire, statuant que les enseignants avaient la responsabilité d’accepter ou de refuser le voile en classe, au cas par cas. Ils ont aussi interdit le port du voile pour les accompagnatrices, lors des sorties scolaires. » L'article est illustré par une photo de quatre e… Caroline Fourest note que le Front national soutient les jeunes femmes voilées et que c'est l'aile catholique intégriste du Front national qui en 2003, organise des manifestations contre les signes religieux à l'école publique[25][source insuffisante]. La loi du 17 mars 2004 interdit … Tout de suite après l'affaire de Creil, le MRAP est saisi par le frère de Souan Flijan. De son côté, Julien Dray (PS) prône l'acceptation des filles voilées qui, ainsi, « évolueront d'elles-mêmes » tout en soulevant la problématique d'intégration de la population d'origine étrangère, opinion partagée par Jean Bousquet (Député UDF de Nîmes). Le 16 octobre 1989, le recteur de l'académie d'Aix-Marseille Charles Zorgbibe se rend au lycée professionnel pour soutenir les enseignants, qui font bloc avec le proviseur pour ne pas accepter que la jeune Souan porte son voile en cours. On ne peut pas lâcher sur ses principes. En octobre de la même année, une manifestation est organisée par les élèves du lycée Saint-Exupéry de Mantes-la-Jolie, en faveur de la liberté de porter le voile en classe. En janvier 1990, trois filles sont exclues du collège Pasteur de Noyon (Oise). Les gens qui y croient sont des bernés volontaires - ils croient parce que ça les arrange... c'est mon point de vue. Cette charte devra être visible dans les établissements d'enseignement public : écoles primaires, collèges, lycées[26]. L’une des manifestations de cette mentalité serait donc la volonté d’interdire tout port de signes distinctifs de l’origine ethnique ou religieuse des personnes – et particulièrement des femmes – vivant sur le territoire national. - En France, la loi sur la laïcité adoptée en mars 20043 interdit le port du voile à l’école et réaffirme, comme son intitulé l’indique, le principe de la laïcité (voir la section 4 ci- dessous). Sont concernés la burqa - qui cache entièrement le corps, y compris les yeux derrière un tissu à mailles - et le niqab - qui couvre le visage pour n'en montrer que les yeux. Or, ces deux textes priment sur d… Le jeudi 19 octobre 1989, les trois jeunes musulmanes du Collège Havez de Creil reviennent à nouveau avec leur voile en classe et ne sont donc plus admises en cours. Mais cette affaire est à l'origine d'une vague médiatique[7] et politique[8] qui fera beaucoup de dégâts au sein de plusieurs associations[9], dont le MRAP. Ce refus du mariage mixte correspondrait aux pratiques endogamiques très présentes dans de nombreuses sociétés traditionnelles musulmanes, où il était bon de se marier parmi ses cousins, afin de maintenir l’unité du clan. En revanche «la loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets». Il n'y a aucune loi … nécessaire], et verrait d’un bon œil que leur femme ou leur fille puisse porter le voile. Port du voile à l'école et à l'université : ce que dit la loi DROIT – Que dit la loi en matière de port du voile dans les établissements scolaires … Parfois appliquée par une partie des établissements scolaires de la même ville, les différences d'application ont suscité des tensions. C’est comme si, aujourd’hui, la France continuait d’appliquer une juridiction remontant à l’inquisition ou aux préceptes en vigueur à l’époque des croisades. SOS Racisme demandera la réintégration des trois élèves et déclarera : « En aucun cas, une sanction ne peut être infligée à des élèves en vertu de leur foi. Cette décision indique que l'inspecteur académique « a entaché sa décision d’erreurs de droit », donc qu'elle était illégale. Les parents de l’une des filles exclues du collège Gabriel-Havez portent plainte contre le principal pour diffamation. Libération, mardi 10 octobre 1989, « devoirs religieux et cas de conscience laïcs ». La confrontation pour les petits Français avec "la différence" est de plus une excellente technique. « La loi de 2004 y interdit le port de tout signe ostensible, comme le voile ou la kippa, mais les signes discrets – comme une petite croix ou … L'article de Ghislaine Ottenheimer explique qu'à la faveur de récréations, alors qu'il faisait très chaud, la directrice, voyant une fillette suer, lui aurait demandé de retirer son foulard, ce que la fillette refusa de faire. Quel est le meilleur home cinéma sans fil ? Là, à la faveur des premiers rayons de soleil, la directrice a testé le caractère emblématique et religieux de ce fichu. Parfois c’est pour la sauver (Blanche Neige, la belle au bois dormant), d’autres fois c’est un rapt pur et simple (Zeus et Europe), mais toujours, « ils vécurent heureux, et eurent beaucoup d’enfants ». Le père de la fillette, Miloud el-Kihal, président de l'association musulmane culturelle des Vosges, et directeur de l'école musulmane, prend les choses en mains. Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, fait connaître le 9 septembre 2013 « la première charte de la laïcité à l'école ». La Ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem annonce qu'il convient aux établissements scolaires de refuser tout comportement prosélyte par les parents d'élèves et d'exclure les perturbateurs, mais non de refuser par principe d'associer les mères voilées de toutes les accompagnements scolaires[27]. Cher monsieur le Premier Ministre Legault, ... des cibles d’émissions et renforcer la Loi sur … [Texte temporaire résumant les avis exprimés en 7 jours]. Pierre Bernard a été condamné en 1989 et 1991 pour discrimination raciale après avoir refusé pendant de longues années d'inscrire des enfants immigrés dans "ses" écoles municipales. ». Loi sur le voile à l'école en France : La Turquie réagit Par Jonathan Grimmer | Publié le 01/11/2019 à 04:17 | Mis à jour le 01/11/2019 à 04:25 0 commentaire (s) Le port du voile est autorisé à l'université. Il s'appuie sur une seule des propositions de la commission dirigée par Bernard Stasi (créée en juillet 2003 sur sa propre demande) pour la préparer. Le «hijab» (qui masque la chevelure mais laisse le visage dégagé) ne rentre donc pas dans le champ d'application de cette mesure. Je confirme ici que la circulaire Chatel (...) continuera à être utilisée par les personnels de l’éducation nationale (...) Hors de ces comportements prosélytes, faut-il interdire par principe à une maman portant le foulard d’accompagner ses enfants en sortie scolaire ? Palmarès des villes où investir dans l'immobilier, Studios et 2-pièces : les loyers ville par ville, Barême des droits de succession et donation. Port du voile : que dit la loi ? Que dit la loi ? Il faut que tous les jeunes Marseillais apprennent à vivre dans la République. Dans les sociétés musulmanes modernes, on observe parfois une levée partielle ou totale de cette obligation, et en particulier son absence dans la loi, voire l’interdiction du voile dans certaines situations professionnelles (Tunisie, Turquie). Si l'embarras domine, les clivages ne recoupent pas les frontières politiques et idéologiques traditionnelles. Le port du voile est vu – inconsciemment - comme un refus de mariage, comme un code vestimentaire disant « je ne serai jamais de ta famille ». Ce qui a amené le vote de la loi sur la réglementation du port des signes religieux à l’école en 2004, alors que rien n’interdit, rappelons-le, le port des signes religieux dans l’espace public. À la suite de l'exclusion, le lundi 16 octobre 1989, de Saida[12] (17 ans, préparant un BEP de coiffure) du LEP Philippe de Girard à Avignon, huit élèves viennent à l'école en arborant un foulard sur la tête. Cette première a poussé le ministère de la Culture à préparer une note rappelant les dispositions prévues par la loi de 2010 interdisant le voile intégral dans les lieux publics. Nous ferons respecter la laïcité. La loi du 9 décembre 1905, adoptée alors que l'Islam était inexistant en France, n'aborde pas la question du foulard. Le débat est clairement posé sur l'identité culturelle de la France face à l'Islam[20]. Au contraire, l’obligation de porter le voile fait partie des obligations légales pour la femme dans certains pays comme l’Arabie saoudite ou l’Iran, et le non-respect de cette obligation est passible de sanctions par le Code pénal. Toutes ces affaires viennent relancer un climat délétère : sans discontinuer, les prises de position et analyse des médias connaîtront un déferlement incroyable pendant 7 jours. Une pétition qui fait « Le pari de l'école » et qui reconnait « le signe de l'oppression et de la contrainte exercée sur les femmes musulmanes », mais qui affirme que « l'exclusion sera toujours la pire des solutions » est signée dans Libération du 6 novembre 1989 par plusieurs personnalités, dont Marguerite Duras, Catherine Barma (productrice), Elli Medeiros, Catherine Lara, Noria Allami (auteur de Voilées et dévoilées), Monique Éwanjé-Épée (recordwoman de France du 100 mètres haies), Ségolène Royal, Halima Boumédienne, etc. » Tous les journaux, y compris l'Humanité, illustreront leur édition du 23 octobre 1989 par des photos de manifestantes voilées en tenue iranienne. Cf. La loi du 11 octobre 2010, parfois appelée loi sur la burqa, interdit de «dissimuler son visage» dans l'espace public, notamment à l'aide d'un masque, d'une cagoule ou d'un voile islamiste intégral. JT 20H - Le port du voile est strictement encadré par une loi qui date de 2004. Cf. Cf. Jean-Marie André, maire (UDF) de Beaucaire dans le Gard, s'apprête à exclure une trentaine d'enfants marocains des établissements scolaires de « sa » commune, mais reculera devant la mobilisation de la FCPE[23]. La controverse du foulard islamique a été utilisée pour favoriser l’expression d’un islam français, indépendant des pays d’origine des musulmans de France. Malek Boutih, alors vice-président de SOS Racisme, trouve « scandaleux que l'on puisse au nom de la laïcité intervenir ainsi dans la vie privée des gens, malmener les convictions personnelles »[4]. Le dimanche 22 octobre 1989, un millier de personnes selon Libération, « quelques centaines » pour l'Humanité, ont manifesté à Paris contre l'interdiction du port du foulard à l'école. En septembre 1994, une nouvelle circulaire, la « circulaire Bayrou »[PDF] est publiée, faisant la différence entre les symboles « discrets » pouvant être portés en classe, et les symboles « ostentatoires » devant être interdits dans les établissements publics. Selon lui, si certains musulmans imposent le port du voile à leurs filles, c’est pour les empêcher de rencontrer et éventuellement de se marier avec des non musulmans. Partiellement nourrie de la peur d'une « communautarisation » voire d'une « islamisation » de la société française, elle a elle-même alimenté dans certaines franges de la communauté musulmane la peur d'une « assimilation forcée » d'une spirale de « toujours plus » interdisant le voile ou d'autres expressions de la foi musulmane dans un périmètre de plus en plus large. Après avoir été saisi par le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), le tribunal administratif de Versailles a suspendu le 12 juillet dernier un règlement de la mairie interdisant le port de signes religieux pendant l'opération estivale «Wissous Plage». Les jeunes hommes vont chercher des épouses à l’extérieur du village. C'est avec l'islam qu'elle s'est répandue dans différents pays du globe. Les professeurs ne peuvent plus l'accepter. La décision du Comité des droits de l'Homme relance le débat sur le voile. Si l'embarras domine, les clivages ne recoupent pas les frontières politiques et idéologiques traditionnelles. L'Humanité du 6 octobre 1989 continue : « volonté de mettre l'islam au ghetto, relents de racisme, démission éducative, Malek Boutih ne mâche pas ses mots ». ». On retrouve sous différentes formes dans la mythologie gréco-romaine, mais aussi dans les contes traditionnels, l’image de l’homme venu de loin pour «prendre femme». En termes jurisprudentiels, la dernière décision[31] est celle du tribunal administratif d'Amiens, qui vient d'annuler une directive émanant de l'inspecteur académique qui interdisait les mères voilées d'accompagner les sorties scolaires. Beaucoup de musulmans considèrent par tradition que le Coran impose aux femmes de porter le voile en dehors du cercle familial, quand bien même cette obligation n'est absolument pas formulée explicitement dans aucun verset (sourate) du coran. Ce sont des pièces de coton colorées, de couleurs vives, que les filles portent comme des foulards. Depuis, des Affaires du voile islamique ont éclaté dans d'autres lieux que l'école et dans d'autres pays que la France. La validité d’un tel point de vue est discutée dans le monde musulman[32]. Au Canada, un débat fait rage actuellement pour interdire tout signe religieux pour les enseignants et policiers.Parmi les défenseurs de cette loi pro-laïcité, une professeure, Nadia El Mabrouk, considère le port du voile comme le symbole de « l’intégrisme religieux ».. Ainsi, la professeure explique : « Pour moi, afficher des signes religieux, c’est montrer une préférence … « Les premiers, écrit-elle, au nom des principes laïcs, proscrivent le port du foulard traditionnel. I. En 2019, dans son "étude sur la visibilité et l'expression religieuses dans l'espace public aujourd'hui en France", l'Observatoire de la laïcité analyse longuement les causes de l'augmentation ces trente dernières années de la visibilité et de l'expression religieuses, et notamment sur celles, diverses et nombreuses, concernant le port du voile[34]. On peut observer dans certains pays où il est obligatoire une certaine tolérance, le port du voile étant plus observé par la génération antérieure, les jeunes femmes se vêtant à l'occidentale si elles le veulent, le costume religieux n'étant alors réservé que pour les cérémonies traditionnelles. VIRIPRIL. À la mi-juin 1989, les médias français commencent à parler de filles qui portent « le tchador à l'école ». Il déclarera : « Cette intégration ne se fera que dans la laïcité. Une loi à laquelle le FN et Marine Le Pen étaient opposés. Une nuance tout de même pour ce qui est de la rue : la loi du 11 octobre 2010 interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. La laïcité, ce n’est pas une conviction ou une opinion mais le cadre qui les autorise toutes[28]. Ils départagent ceux qui prônent l'interdiction par crainte du développement de l'intégrisme et les partisans de l'autorisation, eux-mêmes différemment motivés. Prétexte pour un homme de s'assurer que sa femme / fille ne sera pas l'objet de convoitise avec le voile. Il me semble que dans beaucoup de cas, la religion est plus un prétexte qu'autre chose. Accéder à la version initiale » L'article est illustré par une photo de quatre enfants de 5 ou 6 ans (trois garçons et une fillette non voilée) d'origine étrangère ; la légende titre : « Tout le problème de l'intégration. Le MRAP sera à l'origine des deux plaintes. », « Les voiles des petites Comoréennes [sic] de Frais-Vallon n'ont rien à voir avec les tchadors iraniens, ni même avec les tenues austères des religieuses. L’importance du couvre-chef varie, allant des « mouchoirs de tête » bariolés qui ne cachent pas l’ensemble des cheveux en Afrique noire à un voile uni cachant l’intégralité de la chevelure, parfois avec une partie du visage (Yémen), les mains, voire le corps entier, un masque rigide (parfois fait de cuir) dans certains pays du golfe Persique et certaines zones du Pakistan, jusqu'à la burqa en Afghanistan. L’affaire du foulard et ses conséquences législatives ont révélé les problèmes liés à la pratique de l’islam en tant que religion dans la société et les institutions françaises (par opposition au problème connexe de l’intégration des personnes). L'espace public tel que défini par la loi comprend les voies publiques, les transports en commun, les commerces, les musées, les cinémas, les thaâtres, les bibliothèques, les écoles, postes, hôpitaux, tribunaux et administration…, • Le cas particulier de l'école, seul endroit où est prohibé le port des signes religieux. La présence des Françaises musulmanes portant des voiles tricolores et clamant « Je suis française » dans les manifestations contre la loi « antifoulard » organisées à Paris est un exemple, certes ponctuel, mais symptomatique d’une réalité sociale qui devient de plus en plus visible. Les islamistes s’appuient sur une théologie qui n’a plus lieu d’être. Verts, jaunes, orange, unis ou décorés de motifs. Cette règle a pour objectif de "garantir la liberté de conscience de chacun"et s'applique aux élèves, aux enseignants et aux employés de la fonction publique. À ses yeux, le voile transmet la « très mauvaise image » d’un islam « sexiste ». »[14]. La démission en novembre 2006 d'Antoine Spire de la Ligue des droits de l'homme sera notamment due à des affaires de ce type.
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